MARSEILLE, POURQUOI PAS ?



EN RÉSIDENCE chez les amis du Tableau-Piège,  à Marseille. J'ai arpenté les montées, traversé pour les îles, scruté les horizons, joui des innombrables perspectives que le sol impose à la ville, bref : j'ai bien promené.
Depuis les terrasses populeuses de Notre-Dame de la Garde, je vise une ruelle étrange
un bosquet escarpé, sur une colline proche ou lointaine, 
et je pars à sa recherche sans me presser. 

J'ai exposé mes Fruits de la Séparation / Réparation, dessiné quelques autres que voici, avec quelques vues de Marseille.

Rascasse aperçue au Roucas Blanc

Vues (juxtaposées) depuis la colline de la Garde
Départ du Ferry tunisien dans l'orage
D' autres dessins faits à Marseille et ailleurs, ici

Une photo pour ce qui ne voulait pas être dessiné à Marseille…


Robert Pansart "plus grand verrier du XXéme siècle"a fait le miroir magnifique qui trône au bar-tabac "Le Louis XVI". Merci aux tauliers d'avoir donné son nom au fada de passage (c'est moi). Quartier d'antiquaires —  et de monarchistes-boulistes ?— Quartier stylé santon-sent-bon,
mais avé le bar-tabac-brasserie sympatchique, 
et avé l'accent.

Ce miroir dans lequel on évite facilement son reflet, Je lui dois bien des émotions {discrètement accoudé au comptoir} : Est-ce une allégorie de Marseille ? Est-ce la belle Europe, enlevée par le divin taureau sur le flot écumeux ? Meuh non !… Au troisième café, après avoir compté les 46 étoiles de sa jupe (un signe anniversaire?)…je vois l'étoile solitaire, gravée au firmament de verre — Oui, c'est bien Vénus anadyomène, planète de l'amour amoureux. 
Ah ! {souriant} Content de l'avoir trouvée ici, aussi.




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