devant l'infini du ciel
une fourmi
Hôsai (1885-1926)
CARO DIARIO, Cher carnet, journal sans quoi j'aurais vite oublié que le sable écoulé d'un jour creux est aussi mémorial que la pierre blanche des grandes journées, rien n'est vraiment comme je le voudrais, dans ce que j'inscris sur tes petites pages. Mais tu es là, dans ma poche-revolver, avec les deux stylos, et je ne suis jamais seul !
au marché tellement de beautés !
la main du dessinateur
bloquée en l’air
à la terrasse du Flore de Sète
je pense au Bois de Boulogne
de Dax
selfie très isolé
sur fond de purée de pois
la première figue de l’an
une fois encore
volée
fin du marché arrivée des camions
les Belles font la sieste
et mon cœur fait « pouet pouet »
glorieux panorama
matin d’été aux Pierres Blanches
je m’arrache un poil blanc
grande fleur éphémère
soufflée sur l'eau
la forme du vent
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